D’après une légende qui a longtemps eu cours, le coq et le chien étaient de véritables amis. Puis un jour, ils décident ensemble de se marier. Mais le comportement qu’il eurent chacun devant leurs futurs épouses et belle famille les empêcha de concrétiser leur rêve. Lisez plutôt leurs mésaventures.
Un jour, ils allèrent ensemble chercher leur future épouse. Pendant qu’ils s’y allèrent, le coq dit au chien : «Mon cher, si on nous prépare à manger à l’endroit où nous nous rendons et qu’il y a des grains de maïs dans le repas, ne jette jamais ceux-ci par terre, sinon je serai dévoilé».
Le coq ayant fini de parler, le chien se confia aussi:
«Si notre belle famille nous reçoit avec de la viande ou du poisson, toi non plus tu n’en devra jamais jeter les os par terre».
Ils marchèrent un bon moment avant d’arriver dans le village de leurs futurs épouses. Ils y racontèrent deux jeunes filles: l’une était la bonne et l’autre la mauvaise.
Le chien prit pour fiancée la mauvaise et le coq se fiança à la bonne.
Mais les deux amis regrettent leurs choix plus tard.
Le coq tombe amoureux de la mauvaise et le chien tombe amoureux de la bonne. L’un et l’autre des amis se mirent à réfléchir à comment gagner la fiancée de son complice.
Cette première fois, ils rentrèrent chez eux le cœur lourd, l’un cherchant à tout prix à exposer l’autre.
Après quelques jours, ils allèrent rendre visite à leurs fiancées.
Après les avoir reçus, et discuté de tout genre de choses, on se mit à leur servir à manger à table.
En entrée, on leur sert des arachides et du maïs. Le chien prend les grains de maïs et les éparpille dans la cour. Le coq voyant cela ne pouvait contenir son émotion.
Il s’envola de la table et se mit à picorer les grains de maïs au sol.
C’est là que tout le monde se mit à se moquer du coq.
Un autre fois, quand l’heure du repas avait sonné,le coq se rapprocha de la table avec menace et l’intention de se venger de ce que le chien lui avait fait:
Il plongea sa main dans l’assiette et pris un os de viande qu’il suça soigneusement avant de le catapulter vers le tas d’ordures.
Le chien observant l’os en plein trajectoire vers le tas d’ordures entama une course à la suite de l’os, laissant toute sa nourriture à table.
C’est ainsi que toute le monde se mit à le huer; le chien fut frappé d’une telle honte qu’il rentra chez lui en courant.
Le coq non plus ne finit pas avoir une fiancée dans ce village.
«le comportement d’une personne ne lui apportera soit respect, soit opprobre».
Conte africain
