Ces derniers mois, les statistiques d’utilisation des réseaux sociaux ont considérablement grimpé. Sous l’influence de la crise sanitaire liée à la Covid-19. Particuliers et entreprises y ont trouvé aujourd’hui mieux qu’hier un excellent moyen d’interagir. Afin de respecter la distanciation et de garder le contact. Lisez la revue sur Covid-19 et les réseaux sociaux
C’est ce que justifie la floraison des forums de discussion Whatsapp, les visioconférences via Google meet, Zoom, etc. Les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, Instagram, Viber, Hansgoot, sont devenus les lieux de prédilection et d’échanges.
Covid-19 et les réseaux sociaux
Selon une récente analyse de Digital 2020 Global Statshot, « un peu plus de la moitié de la population mondiale serait désormais présente sur les réseaux sociaux. » Soit 3,96 milliards de personnes. Même si cette tendance d’usage des réseaux sociaux est déjà à la hausse depuis quelques années. Il n’en demeure pas moins que le Coronavirus l’a accentuée ces derniers mois.
Le nombre d’utilisateurs dans le monde a augmenté de plus de 10% au cours des 12 derniers mois. Avec une moyenne de plus d’un million de personnes commençant à utiliser les médias sociaux. Pour la première fois chaque jour. Soit près de 12 nouveaux utilisateurs des réseaux sociaux par seconde, nous apprend le rapport. Covid-19 et les réseaux sociaux.
Un constat en partie dû à la pandémie. Les réseaux deviennent, de ce fait des outils de communication et de marketing efficaces. Pour de nombreuses entreprises ainsi que pour les particuliers.
Si les particuliers ont participé à la dynamique, les entreprises ont, elles aussi, dû s’adapter. Grâce aux médias sociaux et autres plateformes digitales, les équipes ont pu rester soudées et les projets ont avancé de manière plus intelligente. Bon nombre de sociétés ont notamment découvert de nouvelles applications à vocation sociale, à l’instar de TikTok. Mais les réseaux sociaux qui ont le plus bénéficié de la tendance sont WhatsApp (+40% en moyenne à l’échelle mondiale contre +37% pour Facebook selon cette même étude), YouTube, Skype et Instagram.
Pourquoi les réseaux sociaux ont connu un essor fulgurant ?
L’évolution des comportements des internautes durant la crise sanitaire a permis aux médias sociaux d’entrer encore plus dans les habitudes de chaque Français. La volonté de rester en contact avec ses proches est le facteur de motivation principal. Cependant, les réseaux sociaux sont utilisés à d’autres effets depuis plusieurs mois : pour s’informer, pour soutenir l’éducation de ses enfants, pour participer à des cours de sport en visioconférence, pour se divertir, pour découvrir de nouvelles activités… Dans le monde de l’entreprise, ils permettent d’interagir avec les clients, les partenaires commerciaux et le personnel, et même de recruter.
Covid-19 et utilisation des médias sociaux en hausse : quel impact sur le quotidien ?
Les Français trouvent dans les réseaux sociaux un lieu unique d’expression et d’information. Les réactions aux mesures annoncées régulièrement par le gouvernement dominent les conversations. Si la solidarité et l’humour sont la monnaie courante dans les échanges, l’agressivité et la perplexité face aux décisions sont, elles aussi, très fréquentes. De plus, de nombreux internautes partagent des informations erronées, des « fake news » dans le langage courant, ce qui a tendance à créer un climat particulièrement anxiogène. Exemple au Japon où la rumeur non fondée d’une pénurie de papier hygiénique a fini par créer une véritable pénurie, se propageant même aux pays voisins.
À côté de cela, la très nette hausse de l’utilisation des réseaux sociaux ne serait pas sans risque sur la santé mentale des utilisateurs d’après les experts. En effet, une étude menée en Hongrie est venue avancer le fait que les personnes n’utilisant plus les réseaux sociaux et partageant plus de photos durant la crise sanitaire risquaient davantage de souffrir d’une dépression. Ce n’est pas une surprise : l’augmentation du temps passé sur les écrans inquiète de plus en plus les scientifiques. À suivre donc… Covid-19 et les réseaux sociaux.