Dans les relations du commerce, il est conseillé de privilégier le client. Ce sont les principes du commerce. On dit que le client est roi. Mais parfois certains clients dans leur agissement repoussent les limites de la tolérance. Doit-on au nom de cet adage toujours accepter tous les caprices des clients ?
Le mot « client » évoque immédiatement l’achat et l’échange commercial avec le vendeur. Le client, c’est celui qui a besoin de quelque chose et qui cherche à se le procurer. C’est le complément naturel de celui qui a quelque chose à vendre.
Commerce ; Depuis le début des échanges, la partie qui doit payer la prestation est considérée.
Il n’est peut-être pas inutile de rappeler
rapidement la genèse de ce qu’il est convenu d’appeler la société de consommation. Après des millénaires de lente évolution, il aura suffi d’un peu plus d’un siècle pour fonder les bases de la société moderne ou le commerce a triomphé.
Grâce à la rupture technologique de la révolution industrielle, la production de masse a mis fin à des siècles de pénurie et l’on a pu croire que le client allait
devenir le roi de la société nouvelle, selon Boris Canutchef.
Mais il arrive que le client abuse de cette place de choix qu’on lui accorde sur le marché commercial. Dans ses conditions le vendeur se voit obliger de le détrôner pour préserver ses intérêts capitaux menacés.
Ce qui justifie que de plus en plus le client, jadis roi, peut devenir consommateur anonyme pour les entreprises.