Comment lutter contre la cybercriminalité de nos jours devient une importance capitale pour les acteurs de lutte contre la cybercriminalité. Afin d’être plus efficace dans ses enquêtes visant à cibler et à traquer les fraudes et entorses à la concurrence et toutes les infractions liées à la communication sur Internet, la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF – France) utilise désormais l’intelligence artificielle pour lutter contre la cybercriminalité. Le logiciel fonctionne sous forme d’algorithmes et aide les agents de surveillance étatique de trafic sur Internet à remplir convenablement et en temps record leurs tâches.
Comment lutter contre la cybercriminalité ?
L’intelligence artificielle pour lutter contre la cybercriminalité est « l’ensemble des théories et des techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence ». Elle correspond donc à un ensemble de concepts et de technologies.
Intelligence artificielle pour lutter contre la cybercriminalité
L’intelligence artificielle pour lutter contre la cybercriminalité est basée sur des données et des algorithmes qui fonctionnent à partir d’eux. Grâce à un système de statistiques, prédire le résultat de ce problème, toujours à partir de données connues. Une fois que le système a toutes les données, il fournit la solution la plus réaliste au problème.
L’intelligence artificielle pour lutter contre la cybercriminalité est un procédé qui sert à la lutte contre les faux avis sur Internet, mais aussi à l’analyse des contrats, pour y repérer d’éventuelles clauses abusives de façon automatique.
Les ordinateurs de la direction de surveillance des consommateurs sont programmés pour dénicher toutes malversations sur Internet. Qu’il s’agisse du faux, de l’usurpation de titre sur Internet, du trafic d’influence sur le net, etc. L’intelligence Artificielle (IA) permet de les dénicher facilement.
L’an dernier, la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) a contrôlé 100.000 établissements (entreprises, commerces, restaurants) et 15.000 sites internet avec, à la clé, des avertissements, mais aussi des sanctions administratives, voire pénales, nous renseigne Olivier Samain sur Europe1.
Le même média poursuit en rappelant que l’IA ne remplacera pas la collecte des données sur le terrain (qui constitue toujours le métier de base des fonctionnaires de la répression des fraudes), mais elle commence toutefois à s’imposer dans les méthodes de travail des enquêteurs. Parmi ses objectifs, la traque des faux avis qui pullulent sur les sites de commerce en ligne et sur les plateformes de réservations d’hôtels ou de restaurants.
Rassurer les consommateurs…
« Aujourd’hui, les gens choisissent souvent des produits ou des services grâce à des avis », explique Virginie Beaumenier, directrice de la DGCCRF. « Mais certains utilisent aussi des officines pour se créer des avis positifs, voire pour dénigrer leurs concurrents », poursuit-elle. « Il faut absolument qu’on lutte contre ça si on veut que les gens aient confiance. Pour cela, des données sont donc cherchées sur Internet avec des critères permettant de repérer ces faux avis de manière plus rapide. »
Les organisations sont tellement submergées par les données relatives à la cybersécurité qu’elles doivent se tourner vers l’intelligence artificielle (IA) pour se tenir au courant de tout.
850 professionnels de la sécurité de dix pays différents ont été interrogés dans le cadre de la nouvelle étude de Capgemini Réinventer la cybersécurité avec l’intelligence artificielle. Plus de la moitié d’entre eux ont déclaré qu’ils utilisaient ou cherchaient à utiliser l’IA parce que leurs organisations avaient trop de données à traiter.
Les systèmes d’apprentissage automatique
Les systèmes d’apprentissage automatique peuvent aider en traitant d’énormes volumes de données d’une manière qui serait impossible pour les analystes humains. Certaines cyberattaques peuvent être identifiées et bloquées automatiquement. L’IA peut également alerter les analystes humains sur les domaines de données auxquels ils devraient prêter une attention particulière, leur permettant de répondre plus efficacement aux menaces.
Le stratège en chef de la sécurité de Capgemini UK, Richard Starnes, a déclaré : » Les réseaux deviennent si compliqués, et il y a tellement de bruit qui entre, que nous devons avoir une sorte de mécanisme pour venir directement et obtenir des yeux humains sur ce qui compte réellement, plutôt que une banque d’analystes de la sécurité changeant de minutie.’
Il a ajouté : « L’ensemble des compétences en matière de cybersécurité est extrêmement précieux. Quand vous pouvez embaucher des gens, cela vous coûte une fortune absolue. Nous devons faire en sorte que l’économie de la cybersécurité fonctionne pour les entreprises – et cela implique que ces analystes aient les yeux sur les choses qui comptent.’
La cybersécurité dans une « course aux armements » avec des criminels
Il a ajouté que les professionnels de la cybersécurité étaient actuellement engagés dans une « course aux armements » avec les cybercriminels. Ces criminels ont pu utiliser des attaques automatisées qui pouvaient se propager et se propager à grande vitesse. Le rapport citait le « spear phishing » comme exemple. En utilisant cette technique automatisée, les fraudeurs pourraient cibler les victimes potentielles avec des tweets et des e-mails de phishing six fois plus rapidement qu’un humain. L’IA fournit un moyen essentiel de se défendre contre ce type d’attaque automatisée et l’étude a révélé que les deux tiers des organisations interrogées prévoyaient d’utiliser la cybersécurité impliquant l’IA d’ici à 2030.
L’enquête a révélé que plus des deux tiers (69 %) des personnes interrogées ont déclaré qu’elles ne seraient pas en mesure de répondre efficacement aux menaces critiques sans un certain niveau d’automatisation. Environ la moitié prévoyait d’augmenter leurs budgets de 29 % pour intégrer les dépenses consacrées à l’IA, tandis qu’environ un sur dix prévoyait d’augmenter leurs budgets de 40 % ou plus.